Investir dans l’immobilier locatif consiste à acquérir un logement, neuf ou ancien, dans la perspective de le louer. Le but étant d’en générer des revenus complémentaires et de se constituer un patrimoine solide et durable. La raison pour laquelle la pierre est aujourd’hui le placement préféré des Français. Néanmoins, faire exploser la rentabilité d’un tel projet d’investissement est loin d’être une partie de plaisir. C’est pourquoi on s’intéressera dans ce qui va suivre sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour y parvenir avec succès.

Sélectionner un secteur géographique porteur

Afin que son investissement immobilier locatif puisse rimer avec rentabilité, le choix du secteur géographique est une chose qu’on ne doit jamais prendre à la légère. Ainsi, autant sélectionner une zone affichant un accroissement continu de population, bien desservie par les transports en commun et qui regorge d’infrastructures commerciales. Lors de la sélection, on doit aussi prendre en considération les bassins d’emplois ainsi que les industries se trouvant dans le secteur où on désire investir, sans oublier l’ambiance caractérisant le quartier, les projets que la municipalité lui réserve, la proximité des commodités, les équipements avoisinants... Puisqu’on souhaite investir dans l’immobilier locatif, il peut s’avérer judicieux de choisir un secteur où le marché immobilier est dit « tendu », c’est-à-dire que l’on recense un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements. Ce détail se révèle fondamental du fait qu’investir dans une zone tendue est la meilleure manière de voir son investissement pérennisé. On peut de surcroît prétendre à des plus-values non négligeables lors de la revente.

Le choix du bien doit se faire de manière pointue

Maintenant qu’on a sélectionné le secteur géographique où investir en termes de placements immobiliers, on peut désormais procéder à la sélection du bien. À noter cependant qu’il ne s’agit pas ici de se limiter au premier appartement ou maison à vendre qu’on verra. On doit faire en sorte à ce que la sélection du bien soit très pointue. Pour se faire, il faut prendre en compte le marché immobilier locatif local ainsi que toutes les tendances d’évolution du quartier. Qui plus est, on aura aussi le choix entre investir dans un bien neuf ou dans l’immobilier ancien. La première option se révèle toutefois intéressante du fait qu’il s’accompagne de nombreux dispositifs de défiscalisation. N.B. Pour donner vie à son projet d’investissement locatif, autant s’orienter vers une source de financement fiable qu’est la banque tout en profitant de la faiblesse actuelle des taux immobiliers. Le recours à un simulateur de prêt en ligne ou à un courtier immobilier peut dans ce cas aider l’investisseur à trouver l’offre de prêt la plus avantageuse.

Investir dans l’immobilier pour défiscaliser

D’autre part, le secteur de l’immobilier dispose aujourd’hui d’un large panel de niches fiscales permettant à l’investisseur d’investir dans un immobilier locatif et ainsi récupérer une partie de cet investissement sous forme d’avantage fiscal : Malraux ou Monuments historiques pour l’immobilier ancien ; Pinel, Censi-Bouvard, Girardin… pour l’immobilier neuf. En guise d’exemple, celui qui souhaite investir dans l’immobilier neuf locatif (non meublé) peut prétendre à un allègement fiscal pouvant grimper jusqu’à 63 000 % sur 12 ans grâce à loi Pinel. À noter que ce dispositif est le pilier gouvernemental en matière de défiscalisation immobilière. Ainsi, avant d’investir, autant vérifier préalablement l’éligibilité du logement à ces leviers de défiscalisation. Bien sûr, la défiscalisation immobilière est l’un des éléments pouvant assurer la rentabilité d’un projet d’investissement locatif, mais aussi aider l’investisseur à se constituer pas à pas un patrimoine lui permettant de préparer sa retraite et de protéger ses proches.