Publié le : 21 octobre 20194 mins de lecture

Le domaine patrimonial s’agit d’un secteur requérant un savoir-faire de pointe. Bien sûr, en tant qu’investisseur, que l’on soit particulier ou entreprise, on risque à tout moment de se noyer dans la profusion de choix de placement. C’est pourquoi afin de s’assurer d’un investissement rentable ainsi que d’une bonne santé financière sur le long temps, il apparaît plus judicieux de solliciter l’accompagnement sur-mesure d’un professionnel ayant une vision panoramique du secteur patrimonial : le conseiller en gestion de patrimoine. Voici donc les critères sur lesquels doit se baser le choix d’un tel professionnel.

La polyvalence

Un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) a coutume de se définir comme étant un médecin de famille du patrimoine familial. Qui plus est, il s’apparente à une boussole permettant d’orienter son client vers le meilleur placement. Plus concrètement, ce ne sont pas les désignations qui manquent pour illustrer clairement l’importance que peut avoir un tel professionnel patrimonial. À noter également qu’un CGP est un interlocuteur unique et privilégié qui a pour vocation d’assister ses clients sur le long terme, mettre à leur profit des conseils avisés, mais surtout les aiguiller vers les meilleures décisions.

Que ce soit pour mieux préparer sa retraite, ou pour dénicher les meilleurs investissements, ou pour optimiser sa fiscalité, ou pour anticiper sa succession… les missions d’un CGP concernent de nombreux secteurs d’activités tels que la finance, l’immobilier, la banque, l’assurance… La polyvalence est donc le principal critère pour choisir un bon CGP. Au-delà du fait que ses missions se situent à la croisée de chemins entre de nombreux domaines d’activité, les connaissances d’un CGP doivent être couplées d’une expertise de pointe dans le domaine économique, fiscal, juridique, social… Cela dit, les prestations qu’il propose à ses clients sont plutôt axées sur le diagnostic patrimonial, l’ingénierie patrimoniale et la valorisation du patrimoine.

L’indépendance

L’indépendance du CGP est aussi un paramètre déterminant qu’on doit prendre en considération. N’étant rattaché à aucun réseau, un tel professionnel met toujours en évidence son objectivité. Il dispose alors d’une entière liberté qui lui permettra de proposer à l’investisseur des conseils sur mesure et d’orienter celui-ci vers des solutions d’investissements répondant à ses besoins. À noter également qu’un CGP doit faire preuve d’éthique et de déontologie. Il n’est donc pas là pour vendre un vanter un quelconque produit, mais plutôt de faire une recommandation sur-mesure ne visant que l’intérêt de l’investisseur.

La certification et l’agrément

Parce qu’un conseiller en gestion de patrimoine a pour mission d’assister son client pendant de nombreuses années, celui-ci doit établir une relation de confiance. Ainsi, son client peut lui confier et lui exposer en toute confiance ses projets, sa vie personnelle et professionnelle. Dans ce contexte, autant privilégier les CGP justifiants d’une bonne fiabilité. Avant de finaliser son choix, on doit vérifier au préalable que l’activité du CGP a fait l’objet d’une immatriculation à l’ORIAS. On doit aussi s’assurer qu’il est rattaché à une chambre professionnelle agréée auprès de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), ou auprès de la CNCGP (Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine).